Pyrénées du 4 au10 juin 2022
Le moment tant attendu est enfin arrivé, l’heure du départ a sonné, RDV pour les heureux participants 8 h 30 gare de BONZON (et oui à partir de ce jour BONSON est devenu BONZON).
Notre ami Patrick va enfin pouvoir nous dévoiler son parcours minutieusement préparé, mais attention pas tout à la fois, à chaque jour son périple.
Sur la ligne de départ de ce périple pyrénéen : 19 motos et 23 partants de Bonzon, Bruno, Thierry et Robert nous rejoindront demain au départ de Rivesaltes ce qui fera au total 22 motos et 26 participants.
1er jour, samedi 4 juin : direction RIVESALTES en empruntant les voies rapides (470 kms).
Patrick est prêt, en vrai chef de file distribue le parcours, tout est noté, calculé…
Certains et de surcroît pas les plus âgés, deux frères prénommés pour la semaine TIC et TAC (plus facile à retenir),
ont rajouté une bonne dose de moelleux sur leur selle afin de protéger leur arrière-train.
Quant à notre Prez, il commence sa cure de sevrage, rassurez-vous ça ne va pas durer 😉
Pas beaucoup de petites femmes, elles ont beaucoup de mérite, surtout Margot, seule pilote féminine dans ce monde de machos.
Départ dans les temps, aucun retard, nickel, ça commence plutôt bien.
Première pause « café » « pipi » au Pertuis,
Après s’être vidé et rempli la vessie, direction MENDE pour remplir cette fois-ci les réservoirs,
et même la BMW de notre ami Fred était de la partie, il faut dire que la bécane pompe autant que son maître.
Tout se passe à merveille, aucune perte, quelques petits cafouillages mais sans gravité,
Sortie 42, « aire de l’Aveyron » pour pique-niquer,
Et là tout naturellement deux groupes se forment,
Le groupe voyageant en 2ème classe avec les animaux,
mais avec la photo ci-dessous, on comprend mieux pourquoi ils n’ont pas été acceptés en 1ère classe
Et le deuxième groupe voyageant en classe « VIP »
Après être bien repus, on reprend la route direction le pont de Millau,
Regroupement sur l’aire de PAULHAN, il commence à faire très chaud et comme par hasard, v’là ti pas que nous avons la sacoche de notre ami Joseph (le Trez) qui veut se faire la male, et celle d’Aymeric (TIC) qui chauffe. Petite remarque, pour une fois ce n’est pas notre ami Martinho, il faut dire qu’il est passé à la gamme au-dessus, et maintenant plus aucun problème avec ses valises.
Heureusement parmi nous il y a un roi de la bricole, et en plus outillé….
Après ce rafistolage professionnel, Patrick prend la parole et annonce que nous avons de l’avance sur le parcours, il propose alors de prendre la sortie 40 au lieu de la 42, afin d’aller siphonner une bonne bière en terrasse.
Tous étaient dans un état second, écrasés sous la chaleur dans leur cuir, à la prononciation du mot « bière » se fut l’euphorie générale et tout le monde renfourcha sa moto avec allégresse.
Comme promis petite bière au bord de la mer à Barcarès.
Après cette agréable petite halte rafraîchissante, nous fîmes les 15 derniers kilomètres qui nous séparaient de l’hôtel KYRIAD à Rivesaltes.
Pour clore cette première journée sans embûches, après avoir pris possession de nos chambres et après une bonne douche, premier apéro d’une longue série…
Sérieuse Nath, en grande discussion avec Patrick
Quoique pas si sérieuse que ça, elle n’a pas fini son verre qu’elle en réclame encore !
Le fils et le petit-fils de Patrick habitant dans la région sont venus nous rejoindre pour la soirée.
La photo ci-dessous en dit long, et oui l’incontinence urinaire peut toucher toute catégorie de personne, pauvre Eric, il ne s’en rend même pas compte !
Ouf, je me suis trompée, j’ai eu peur pour Eric, en fait l’explication est ici, c’est encore un coup de notre Martinho !
Le jeu de la barbichette, je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, le premier qui rira aura une tapette, désolé Eric la tapette c’est pour toi…
Un grand MERCI à Florence et Thierry AMERIO qui mariaient leur fils et qui nous ont payé l’apéro à distance pour cette heureuse occasion.
Ensuite nous nous sommes rendus au restaurant à 100 m de l’hôtel.
2ème jour, dimanche 5 juin : un p’tit tour en pays Cathare, Pyrénées Orientales et Ariège 210 kms
Arrivée de nos trois acolytes à l’hôtel,
Tout le monde se débrouille pour aller faire le plein et les courses pour le pique-nique avant le départ.
Petite anecdote tout de même car jamais deux sans trois, le Ness et Valérie en allant faire leur course, ont vu une de leur sacoche les doubler, et oui une autre sacoche qui s’est fait la malle. Heureusement plus de peur que de mal.
En attendant tout ce beau monde, Patrick, notre guide, est un homme de ménage avéré et a plus d’un tour dans son sac, en fait plutôt, a plus d’un chiffon dans ses sacoches, au grand plaisir de Patrick, le bmiste, et de Joseph le Trez.
Puis direction MAURY pour se rendre au château de QUERIBUS
Une chute spectaculaire
Cette année nous avons une nouveauté, en effet nous avons un testeur de toilettes, tous les matins Ness se charge de faire un petit tour, non je voulais dire un grand tour, au petit coin. Désolée, pour ne pas heurter la sensibilité des personnes fragiles et pour ne pas éveiller votre sens olfactif vous n’aurez pas de vue d’intérieur.
Arrêt à Cucugnan où nous partons pour faire la visite du village, une balade autour du moulin d’Omer grâce à laquelle nous allons faire connaissance avec un certain curé de Cucugnan qui fut immortalisé par Alphonse Daudet dans les lettres de mon moulin.
Le village est planté sur une petite colline cernée de vignes, il est dominé par le château de Quéribus qui fait partie des restes de ce que fut la frontière avec l’Aragon et qui devint un haut lieux de l’épopée cathare.
Comme dab il y a toujours des planqués !
Val très expressive tout au long de la visite !
Normalement, cet arrêt était destiné pour acheter du pain du Moulin, mais finalement une petite bière avec la chaleur c’est mieux !
N’y aurait-il pas de l’eau dans la gaz entre Nath et Thierry ?
Allez un petit effort pour la photo !
Direction château de PEYREPERTUSE
Finalement non , on fait demi-tour
Direction SAINT-PAUL-DE-FENOUILLET via les gorges de GALAMUS qui s’étendent sur deux kilomètres, à cheval entre les départements de l’Aude et des Pyrénées Orientales.
Pique-nique à la sortie des Gorges
Tienne pas le choc ces gamins et toc !
non c’est TAC
puis petit café avant d reprendre la route
Arrêt essence pour certains
Et arrêt bière pour tous
Puis direction AX LES THERMES,
Arrivée à l’hôtel « LE BELLEVUE » à AX LES THERMES
Et pour clore cette agréable journée, petit apéro de quoi ouvrir les papilles.
Ness découvre ses premières émotions de glisse en s’adonnant à la luge en terrasse…Par contre on ne sait pas où sont passés les géraniums !
A défaut de chouchouter leur petite femme, Bruno et Robert chouchoutent leur moto.
Attention Rémi papa surveille,
Bruno n’arrive pas à raccrocher, je crois deviner qui est au bout du fil 😉
En route pour le resto, une petite marche ça peut aider à reprendre ses esprits !
Quoique c’est pas gagné pour tout le monde, en fait c’est pas vraiment de sa faute il est né comme ça !
Thierry et ses escort girls.
Non, non Valérie, c’est passé Pâques, tu ne peux plus t’envoler avec les cloches.
Arrivée très discrète au resto où l’on a bien mangé et bien ri
Joseph en pleine forme
On a fait la connaissance avec une équipe de foot de la région
Depuis cette soirée BONSON a été rebaptisé BONZON pour les jours suivants
Et puisqu’une certaine affinité s’est ressentie, il y eut échange de maillot
Des fois j’ai vraiment l’impression d’accompagner des personnes en situation de handicap mental, on avait Fred, Ness, Val… mais j’ai la vague impression qu’ils se sont reproduits. Il va falloir arrêter l’hémorragie ou recruter des éducateurs spécialisés parce que ça va devenir compliqué.
Après cet intermède déjanté, tout le monde reprit le chemin de l’hôtel pour rejoindre les bras de Morphée.
Tous, sauf quatre énergumènes qui ont fait une petite halte au Casino….
Un petit roupillon en attendant ces dames.
Au retour, tiens c’est bizarre la moto de Bruno s’est découverte pour donner sa housse à sa voisine, quel bon coeur cette moto.
3ème jour, lundi 6 juin : là, ça va commencer à tourner, et à grimper
Tout le monde se lève à son rythme et descend déjeuner dans la salle de restauration de l’hôtel, notre ami Patrick, se lève et comme tout les matins va dire bonjour à sa moto. Petit moment de stupeur sa moto a disparu, pourtant à sa place il y a bien une moto mais c’est pas la sienne puisqu’elle est bâchée ! De son côte Bruno râle parce que sa moto a dormi sans couverture.
Après avoir bien déjeuné, RDV donné au supermarché le plus proche pour faire le plein et acheter son pique-nique pour le midi.
Mais qu’est-ce qui se passe encore avec la moto de Tic ??? et comme à la DDE beaucoup de monde pour pas grand chose !
Fred en profite pour se faire plaisir, depuis le temps qu’il en avait envie
Allez, tout le monde est prêt, on y va, direction col de Pailhères
Pause café à Formigueres,
et là, notre ami Astérix, pour arrondir ses fins de mois, a trouvé une place de serveur
Finalement, ça ne payait pas assez et il a décidé de continuer l’aventure avec nous.
D’ailleurs le café s’appelait CAFE BATAILLE, il portait plutôt bien son nom, c’était un vrai champs de bataille et je ne vous parlerais même pas des toilettes, même notre testeur n’a pas voulu s’y rendre !!!
Direction la citadelle du MONT-LOUIS, sur son promontoire, la Citadelle est l’élément de défense de la place forte de Mont-Louis. Dès sa création en 1679, elle a vocation militaire, elle compte alors 2500 soldats. Depuis 1964, elle abrite le Centre National d’Entraînement Commando (CNEC) – 1er choc.
Mais avant la petite visite de la citadelle, pause « casse-croûte »
vu leur sourire ils ne regrettent pas leur choix !
Le rocher des singes peut-être ???
Et petite sieste
allez pour digérer, direction la citadelle
Franchement, ça doit pas être mal de l’autre côté,
Je peux voir moi aussi, oui bof pas de quoi en faire un fromage !
Ci-dessous, le four solaire de Mont-Louis qui a été construit juste après la seconde guerre mondiale. Première installation de ce type dans le monde, il fut un précurseur du four solaire d’Odeillo, construit une quinzaine d’année plus tard à quelques kilomètres de là. Il fournit une puissance de 50 KW.
Mais d’où sortent-ils ceux-là, ils n’ont pas fait la balade, encore des planqués !
Et dire que notre Fred est obligé de se désaltérer à la fontaine du village,
Direction le grand four solaire d’Odeillo à FONT-ROMEU
Le four solaire d’Odeillo, de 50 mètres de haut, 60 de large et 30 de profondeur, comprenant 63 héliostats, est un four fonctionnant à l’énergie solaire, mis en service en 1969. Sa puissance thermique est d’un mégawatt, et il concentre près de 10000 fois la puissance du soleil pour atteindre jusqu’à 3 300 °C. Avec le four solaire de Parkent en Ouzbékistan, il est l’un des deux plus grands fours solaires du monde.
Ce laboratoire doit sa renommée mondiale à son acquis scientifique unique dans le domaine des études par voie solaire des phénomènes à haute température et du comportement des matériaux soumis à des conditions extrêmes.
Les fours solaires de Mont-Louis et d’Odeillo ont servi de modèles dans le monde entier, démontrant le potentiel de l’énergie solaire et ses multiples applications.
Ensuite direction le PAS DE LA CASE en passant par le col de PUYMORENS
On en profite pour faire le plein, même si les réservoirs sont à moitié vides
Et c’est reparti par notre traditionnel apéro
Allez un petit paquito, de quoi se mettre en forme, à l’origine le paquito est un jeu sportif et festif pratiqué dans le Sud-Ouest et seuls des athlètes confirmés peuvent s’y adonner, la preuve :
Et c’est une petite bande toute guillerette qui se rendit au resto
Durant ce week-end, Jean-François, éleveur de brebis de la région, qui a participé à l’émission « l’amour est dans le pré » l’année passée a pris du plaisir à accueillir des anciens candidats et ses prétendantes durant sa transhumance traditionnelle.
Et c’est pourquoi ce soir-là au restaurant on l’a rencontré entouré de toutes ses prétendantes
Des cinq prétendantes, Jean-François décida d’inviter Berny et Nathalie
Mais son coeur avait déjà choisi, il n’avait d’yeux que pour Nath
Et comme pour un mercato, Joseph, en bon président mena les discussions du transfert de Nath.
Au grand désespoir des autres filles qui gardèrent le sourire, malgré leur déception.
Quant à notre petit Fred, il eut le plaisir de se voir offrir par le patron de l’hôtel qui était lui aussi au resto ce soir là, une bien belle pancarte qui lui seyait à merveille.
Ajustez bien vos lunettes, il faut lire PICON et pas P’TIT CON.
Et la plus maline, a attendu que tout ce petit monde aille se coucher pour rejoindre Jean-François au CASINO.
4ème jour, mardi 7 juin : journée des cols
Au réveil, en ouvrant mes volets, HORREUR,
j’avais l’impression qu’un concessionnaire BMW avait exposé sous ma fenêtre. La journée commençait mal…
Bon après ce cauchemar, rituel habituel, petit dej, essence et achat pique-nique, direction col de LATRAPE, col de la CORE
Port de Lers, brouillard et pluie, on enfile les combines
Mais que fait notre ami Martinho avec ce chiffon ?
En fait il s’est fabriqué une ceinture car il perdait son pantalon.
Désolée, mais il n’y aura pas plus de photos, on ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Le 2ème col qui était prévu n’a pas pu être fait à cause du mauvais temps.
En redescendant, petit café ou grande bière à OUST
Allez OUST, on continue
Pique-nique à CASTILLON EN COUSERANS
On a traversé le col de la Core dans un brouillard le plus complet, du coup beaucoup ont roulé sur les bouses de vaches, l’état de certaines motos laissaient à désirer.
Col d’ASPIN
Alors que Ness se prenait pour un hypnoptiseur de bovins, un garde me demandait si je le connaissais car pas plus tard que la semaine dernière, un homme s’était fait charger sérieusement par une vache.
puis direction Col de TOURMALET, col de montagne des Pyrénées centrales, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tarbes, dans le département des Hautes-Pyrénées.
une vue à vous couper le souffle 🤣🤣🤣
Après avoir fait une petite pause à LUZ SAINT SAUVEUR, arrivée à l’hôtel « PRIMEROSE » à ARGELES GAZOST à 17 kms de Lourdes
Nous prîmes possession de nos chambres, les uns après les autres, le patron nous a détaillé chaque fonction du moindre bouton ou objet de la chambre. Après ces explications interminables et une douche rapide car très peu de temps pour l’apéro, le repas fut servi à 19 h 30 précise.
On commence à sentir une légère fatigue, tout est plus calme, moins d’effervescence, c’est peut-être le lieu qui appelle à un peu plus de sérénité.
5ème jour, mercredi 8 juin : c’est le club Med « tout est proposé, rien n’est imposé », des balades en pays TOY.
« Toy » signifie « petit » en occitan ; dès le moyen-âge, les habitants des vallées ont surnommés « toy » les habitants des montagnes, vraisemblablement atteints de crétinisme ; au sens médical du terme. Le crétinisme est une maladie thyroïdienne provoquée par le manque d’iode lié à l’altitude, qui cause des retards de croissance physique et intellectuelle. Cette maladie, connue essentiellement dans les Alpes et les Pyrénées, a disparu depuis qu’on mange du sel de cuisine enrichi en iode.
A mon avis elle n’a pas totalement disparue, moi j’en connais encore quelques spécimens atteints de crétinisme, on les appelle les crétins.
Patrick, pensait passer sa journée tranquille, puisque l’on avait le choix entre 7 propositions de balades, mais que nenni tous à l’unanimité choisirent de suivre leur maître spirituel.
Nous voilà donc partis pour le pont d’Espagne,
Le pont d’Espagne est un site naturel touristique des Pyrénées situé à une altitude d’environ 1 500 m sur la commune de Cauterets dans le département des Hautes-Pyrénées. C’est un espace protégé faisant partie du Parc national des Pyrénées. Son nom vient du fait qu’il s’agit d’une ancienne voie permettant de rallier l’Espagne par la montagne et ainsi du pont en pierre qui permet de passer le gave.
Après le cholestérol, v’là ti pas qu’on nous propose de soigner nos rhumatismes, une vrai cure de jouvence ce périple pyrénéen.
Mais nous on préfère plutôt ce genre de soins
Puis direction le lac de Gaube et ses eaux vert émeraude, dans lesquelles se reflète le Vignemale, plus haut sommet des Pyrénées françaises.
Et là, vous n’en reviendrez pas, on décida d’aller pique-niquer sur le bord du lac, mais il se mérite ce sacré lac, nous voilà donc partis pour un trajet de 5 minutes avec les oeufs
quelques pas pour rejoindre le télésiège et 12 minutes de montée, alors là il fallait bien choisir ses coéquipiers, pas très rassurant…
Mais le plus dur arrivait, 15 minutes de marche en montagne avec un équipement au top.
Nickel, des tables pour pique-niquer, avec une super vue sur le lac.
Valérie va directement remplir son verre dans le lac, peut-être que cette eau a des effets bénéfiques ???
Le calme de la montagne est propice pour lier certaines affinités
Une petite vaisselle avant de redescendre
Berny a vu une apparition, mais non Berny ce n’est pas un druide, c’est Bruno !
Une tenue idéale pour marcher, il ne manque plus que les casques….
Toujours en tête le Prez, on dirait qu’il mène son troupeau en transhumance
Et c’es reparti dans le sens inverse,
Stop la pluie nous a rattrapés sur la route, obligé d’enfiler les combines, nos célibataires ont dû demander de l’aide.
Rassemblement à l’hôtel pour décider de la suite de notre journée, certains sont restés à demeure, d’autres sont partis visiter LOURDES qu’ils ne connaissaient pas et un groupe plus important parti pour les grottes de BETHARRAM.
Et là, il y avait longtemps que ça n’était pas arrivé, petit cafouillage, nos chemins se sont séparés à LOURDES.
Un petit groupe s’est perdu dans LOURDES, mais le Seigneur les a remis sur le droit chemin et ils sont arrivés avec un peu de retard aux grottes de BETHARRAM.
Ils se sont retrouvés bien seuls pour la visite, leurs amis ne les avaient même pas attendus, ces mécréants étaient déjà partis pour la visite
Finalement, le Bon Dieu était avec eux, parce que du coup, après eux c’était la fermeture, et comme ils étaient pas très nombreux ils ont bien rigolé de plus qu’il y avait parmi eux Ness et Fred.
Le guide éteignait les lumières après leur passage, et notre Fred en a profité pour faire le coup de la sirène, de quoi provoquer une petite frayeur pour les trois couples qui faisaient la visite avec eux.
Puis retour à l’hôtel, mais là sur la route, stop on a perdu Martinho ;
Arrêt, le NESS fit demi-tour pour essayer de le retrouver et le remettre sur le droit chemin, mais malheureusement on l’avait vraiment perdu. Les voies du Seigneur ne sont pas les mêmes pour tout le monde, et notre ami avait pris un autre chemin.
Après avoir patienter suffisamment, on décida de rentrer sans lui, puis MIRACLE, sa bonne étoile l’avait guidé et il nous attendait tranquillement à la sortie de LOURDES.
Pas de photos de l’apéro et du dîner, rien d’exceptionnel tout le monde étaient de plus en plus crevés.
6ème jour, jeudi 9 juin : les deux derniers cols et le retour commence
Tout le monde s’affère à charger les motos, et patatras, horrible sacrilège, Valérie a échappé son sac et qu’y avait-il dans le sac, une bouteille de RICARD.
Ca devient un rituel maintenant de sacrifier une bouteille de RICARD, c’est peut-être pour conjurer le mauvais sort ???
Je ne vous explique pas l’odeur du sac isotherme, du coup, nouveau sac
Allez en route, pour notre dernière aventure pyrénéenne
Col du Soulor 1471 m, Hautes-Pyrénées
Malheureusement, nous n’avons pas pu faire le deuxième col, le col d’Aubisque (1709 m), route à ras du précipice, il était fermé à la circulation.
Nous redescendons donc déçus de pas achever notre périple pyrénéen dans sa totalité.
Sur les photos ci-dessous nous apercevons la route menant au col d’Aubisque.
Petit arrêt pour boire un coup, il commence à faire chaud.
He là encore la patronne, accepta que l’on reste pour manger notre pique-nique.
Nous n’avons pas les mêmes valeurs, TIC et TAC se sont offert le luxe d’une assiette de frites. Attention TIC ne rigole pas, on ne touche pas à son assiette !
On avait notre testeur de toilettes, mais on a aussi notre ramasseur de poubelles. Après chacun de nos arrêts pique-nique, Patrick s’assurait que personne ne laissait traîner ses poubelles.
Ha mais il est à qui ce beau pneu ?
Ne serait ce t’il pas celui de TIC ? encore lui, heureusement Roberto gère, il va opérer, tout se passera très bien et TIC pourra rentrer tranquille.
Ensuite direction VILLENEUVE SUR LOT, hôtel LA RESIDENCE,
Après s’être installés dans nos chambres, et avant de passer aux choses sérieuses, dernier apéritif, dernier repas, nous partons visiter cette petite bourgade.
Les cinq donzelles
Petite récompense bien mérité pour notre guide. On connaissait son penchant pour le rhum !
Il y a d’autres penchants également, mais aucun mérite pour l’ami RICARDO et tatie DANIEL’S
Et c’est parti pour des petites blagounettes, à chacun son tour…
La sirène retentit, c’est l’heure d’aller se rassasier, demain une dure journée nous attend et en plus on aura le moral dans les chaussettes.
On ressentait un coup de blues chez certains
Et en plus le resto s’appelait
7ème jour, vendredi 10 juin : les meilleures choses ont une fin
Le lendemain, un premier groupe partit plus tôt, et oui beaucoup avaient laissé une petite famille à la maison et était pressé de rentré sans trop s’attarder.
Et puis les autres moins pressés suivirent tranquillou
Arrêt un peu après FIGEAC pour casse-croûter
Arrivés à BRIOUDE, nos chemins se sont encore séparés, certains se sont arrêtés chez Nath et Fred à Cistrières pour boire une dernière bière et d’autres ont terminés chez Joseph à LA TOURETTE.
Quoi dire de plus que les autres virées, on a retrouvé notre délicieux cocktail avec tous ses ingrédients : de beaux paysages, de la convivialité, des fou-rires, de l’amitié, de belles routes, la gentillesse de nos hôtes et pour pimenter un peu la recette pour ceux qui aiment épicé un soupçon de radars.
Un grand MERCI à PATRICK qui malgré sa méconnaissance des Pyrénées nous a concocté de beaux parcours.
THE END
9 réponses à Pyrénées du 4 au10 juin 2022
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Encore un magnifique résumé de ce périple dans les Pyrénées organisé par l’ami Patrick ….
Un grand bravo à notre ami Françoise, dommage que j’ai plus la Z je t’aurai emmener faire un tour pour te récompenser 😉
Et bien sur bravo à tous les participants….
C’est un plaisir à lire et à contempler ces beaux paysages …
Une belle bande de potes….
Merci Francoise pour ce magnifique souvenir en images et commentaires apparemment personne n’a reçu de petit papier dans la boîte aux lettres comme quoi cela ne servait à rien de serrer les fesses merci à tous les participants spéciale dédicace à Patrick pour son roadbook que je referai sans problème à bientôt pour de nouvelles aventures le gendarme 🤪🤪
Si si serrez encore 1 peu des fesses, au moins ça muscle 😅 car moi j’en ai reçue 1 prune 😪 c’était le 6/06/22 à 17h20, direction l’Hospitalet. A Merens les Vals dept 09110. J’étais à 88 kms/h au lieu de 80, retenu 83 kms/h ! 🤮
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai suivi l’épisode de l’échappée belle de nos amis motards Bonzonnais dans les Pyrénées
.Mon regret est de ne pas y avoir participé !
Le reportage et les photos nous font revivre ces bons moments ( merci Françoise ) , de beaux paysages , de bons moments de convivialité. Mais je me pose la question : qui a consommé le plus ,la moto ou l’équipe de motards Bonzonnais
Elle est pas belle la vie 😜
J’ai une pensée a tout ceux qui ont contribué à organiser ce voyage (
Merci Françoise et René pour toutes ces photos souvenirs et les commentaires ! 🤗😁 Sacré boulot de nous offrir tout cela sur un plateau ! 🤩 C’est superbement relaté !!! 👏 on a même pas eu besoin de prendre des notes ! 🤭 Bravo et merci aux organisateurs de cette virée moto, Patrick, Joseph & Joseph : au top 🏆 Merci aussi à toutes et tous mes potes motard(e)s d’avoir apporté votre bonne humeur, j’ai bien rigolé 🤣de m’avoir aidé à porter mon sac à dos sur des centaines de kms 😚😉
J’ai vraiment adoré ces quelques jours avec BONZON
Bravo Françoise pour ce super reportage! C’est donc vrai, il y a des gens bien même chez les « Harleytistes ».
Merci Patrick pour ce periple et merci à tous pour l’ambiance!
A+ et…BANZAï…
Bravo Françoise pour ce beau reportage, fidèle à la virée, et à tes habitudes …. Pour ce qui me concerne, je voudrais surtout remercier tous les participants, car en dépit des aléas d’une météo capricieuse qui nous a contraints à certains renoncements, en dépit des difficultés de la vie en communauté (une semaine c’est long, 26 personnes c’est beaucoup …), en dépit de quelques approximations d’itinéraires, et bien il n’y a pas eu la moindre récrimination, pas le moindre mouvement d’humeur, le moindre reproche, et ça c’est super ; la bonne humeur et la convivialité ont régné tout au long du parcours ; ça donne envie d’en faire d’autres !
Super reportage Françoise très belles photos.
Pour répondre à Bruno l’année prochaine sera dévoilé à la prochaine assemblée
Super séjour, on s’est régalé, paysages magnifiques, bonne humeur, et une bonne équipe.
Super reportage photos !
On fait quoi l’année prochaine ?🙋